Traduction en réseau dans la ‘Zone Critique’ : L’Oiseau et L’Insecte en écotraduction


Emirosmanoğlu Z.

BAKEA Uluslararası Batı Kültürü ve Edebiyatları Araştırmaları Sempozyumu “HUMAN”, İstanbul, Türkiye, 1 - 03 Kasım 2023, ss.90

  • Yayın Türü: Bildiri / Özet Bildiri
  • Basıldığı Şehir: İstanbul
  • Basıldığı Ülke: Türkiye
  • Sayfa Sayıları: ss.90
  • İstanbul Üniversitesi Adresli: Evet

Özet

« La nature » est un grand écosystème dont l’homme n’est qu’un des habitants entre autres de la « Zone critique ». Ce fait souligne la fragilité du « monde humain et biologique, et montre comment humanité et nature sont intimement mêlées ». Suivant la théorie de l'acteur-réseau (ANT) ou Sociologie de la traduction, la « traduction » désigne le processus par lequel des acteurs, au départ différents, finissent par la négociation, la mobilisation et la persuasion, par l’entrée en dialogue autour d’une vision commune d’un problème à traiter. S’engager contre l’anthropocentrisme, c’est admettre que l'humain est inconcevable sans l'autre, c’est-à-dire le non-humain et que la connexité entre acteurs du réseau repose sur une pratique de traduction. C’est ici qu’intervient la notion de « tradosphère » comme la somme de tous les systèmes de traduction de la planète et de toutes formes dont l'information circule entre les organismes vivants et non vivants et est traduite dans un langage ou un code. Partant de ce cadre théorique, cette communication traite la ‘traduction’ de l’Insecte et de l’Oiseau des « Michelets » avec les étudiants en traduction. Poétiques et autobiographiques, ces deux ouvrages ont été rédigé pour traduire le regard et le jugement des lecteurs envers ces êtres vivants. Le choix, la lecture et la traduction de ces ouvrages représente donc un acte d’écotraduction, met et appelle différents acteurs en dialogue dont les Michelets, les oiseaux, les insectes et traducteurs. Donner la voix aux silencieux est en ce sens un engagement pour traduire le regard de l’homme envers ces ‘peuples’ d’insectes et d’oiseaux.